DS 23 IE BVH AVRIL PALLAS 1975. RESTAURATION 12.
DS 23 IE BVH PALLAS AVRIL 1975. RESTAURATION 12.
Tout se passe pour le mieux, dans le remontage final de cette DS. La climatisation d’origine Citroën DS est en place. Je m’acharne maintenant sur la carrosserie. Les ailes arrières, mais surtout les portes, demandent un gros travail. C’est dingue le nombre de pièces qu’il y a dans une porte.
Le montage des poignées internes est une vraie galère, mais avec le temps, et l’expérience, on finit par y arriver assez facilement. Je réalise un bocal pour le lave-glace qui se loge dans l’aile gauche, spécifique pour la climatisation des DS injection électronique.
En moins de sept jours, la carrosserie est presque remontée. Je vais donc pouvoir faire les premiers essais, réglages mécaniques et hydrauliques. Et là, ce fut la catastrophe. Dès que le moteur fut chaud, le voyant de pression d’huile s’alluma au ralentit. Résultat: pose d’un manomètre en sortie de culasse et confirmation, la pression d’huile sur le manomètre est faible. Après analyse de l’huile tout semble bon, je dois donc me résoudre à déposer le moteur. Contrôle des coussinets de bielles et vilebrequin, aucunes marques suspectes. Je dépose la pompe à huile et on découvre qu’un petit piston est grippé en fin de course. Je l’avais pourtant dégrippé. Remontage (cela se dit en 4 syllabes, mais demande six heures de dur labeur). Ensuite, remise en route du moteur, le problème n’a pas changé. J’isole la culasse du circuit d’huile afin de vérifier si la pression n’est pas meilleure. C’est identique, la culasse ne consomme pas de pression d’huile. Dépose du moteur une deuxième fois (je suis fou de joie…!). La pompe à huile dont le pignon fou présente des rayures, est peut-être le souci. Je dois en trouver une d’urgence et en bon état. Mon ami Flaminio me sauve une fois de plus. Quelques jours plus tard, je reçois la pompe à huile, la pose dans le moteur, referme le moteur et repose dans la DS. Je suis dépité de constater que le souci reste identique !
En réfléchissant, et, avant de devoir mettre complètement le moteur en pièces et de faire analyser par un spécialiste en métrologie chaque organe du bloc, je me demande si je n’ai pas une accumulation de faux paramètres. A savoir, la sonde d’huile neuve HS (la série de sonde d’huile, au même aspect que d’origine, est à proscrire car elle rend l’âme en moins de 50 kilomètres). Depuis j’en mets des différentes qui me donnent satisfaction. Je change donc la sonde pour un autre modèle légèrement différent. Et là, après 25 minutes, moteur très chaud, le témoin ne s’allume plus, même en baissant très bas le ralenti. Je trouve un autre manomètre, et ce dernier me donne des valeurs bien supérieures. C’était donc tout simplement la sonde d’huile, catastrophique de très mauvaise qualité, associé au manomètre de contrôle défectueux qui m’ont induit en erreur. Et voilà comment on perd quatre jours de travail éreintant à cause d’une sonde à 10 Euros…et d’un manomètre professionnel qui n’en a plus que le nom. Cumuler deux pièces défectueuses, alors ça, c’est rare. J’ai donc sorti deux fois le moteur pour RIEN !!!
Il ne me reste plus qu’à remonter le reste de la mécanique et de continuer le remontage de la DS, j’ai perdu une semaine et je me suis fais bien des soucis. On n’a pas fini de galérer à cause des refabrications de mauvaise qualité.
