Jan 24

DS 19 PALLAS 1965 YANN RESTAURATION MÉCANIQUE PASSAGE AU LHM 03.

La restauration de cette DS avance à grand pas. Je consacre entre 8 et 12 heures par jour, et 6 jours par semaines. J’aime que ça avance, et le plus difficile, c’est de faire concorder les sous-traitants. Notamment la zinguerie, qui me fait les choses très rapidement. Le mardi 22 janvier, une semaine après leur avoir apporté les pièces, tout est déjà fait. je bondit de joie. Trois bonnes heures me furent nécessaires pour tout trier, et les deux heures de trajets. Mais dés ce moment là, je peux avancer.

Et ma partie préférée est arrivée, alors je m’en donne à cœur joie. Je décide de commencer par habiller l’unit avant. Comme j’ai pu remonter les demi-essieux avant en temps record, je peux travailler sur l’unit. Je commence par le pédalo de frein, que je remplace par un LHM évidement. Cette DS me demande plus de travail aussi par la métamorphose en LHM. Et je doit refaire les pièces hydrauliques en flux tendu, dé que besoin pour remontage sur la DS. Comme je viens de recevoir la visserie zingué, je n’ai pas refait les pièces. C’est le cas pour le répartiteur de pression, puis le correcteur de hauteur, puis les cylindres de suspensions. Une fois le train avant entièrement remonté et la tuyauterie ré-installée, je me suis attaquée à la réfection du correcteur de ré-embrayage, Une vraie galère car sur les anciennes DS, cette pièce n’a jamais été prévue pour être refaite. Et jamais de joints en qualité LHM n’ont été fait, comme pour la plupart des pièces hydrauliques anciennes. Heureusement que mon ami Flaminio s’en était chargé il y a un bon moment.

Puis réfection du bloc hydraulique, que je teste immédiatement grâce à mon banc test Hydraulique fait maison, et qui me sert bien..Pour la première fois, du LHM coule dans les veines du bloc hydraulique. Et je remonte dans la foulée. Tout cela demande énormément de temps, mais ne me demandez pas comme j’y arrive en quelques jours, je ne sais même pas moi-même. Jamais je ne fait des plans pour en arriver là aussi vite, tout en essayant de soigner le moindre détail.

Enfin, j’ai commencé le remontage du moteur, le bas est remonté, j’attends la culasse chez le spécialiste. Je ne les aient pas stressé car je ne pensais pas du tout en avoir besoin aussi rapidement. Mais je reste prudent, je sais que je ne suis qu’au début de cette restauration. En tous cas, je fait tout pour que Yann puisse en profiter au cours du printemps prochain. Et il va la prendre pour les 100 ans de Citroën, j’espère qu’elle sera fiable. On a beau essayer de faire bien, on est jamais sûr, et rien ne vaux la prudence concernant son travail pour essayer de toujours progresser. 249 photos commentées.