Avr 10

MON ID BREAK 21 1967 BLEUE ANGORA 04.

Une semaine de travail acharné, même plus que acharné. Je passe plus de 10 heures pas jour et 7/7, même si je fait aussi le DJ certains soirs en discothèque (mon autre passion). Je me doute de la tâche à accomplir, alors je ne veux pas que ça traine, Remontage complet du moteur entièrement refait, culasse compris, soupapes etc Tout ce qui n’a pas été revu ou n’est pas parfait est rectifié. De la moindre vis, au microbillage des pièces alu comme les étiers de freins Il y a pas mal de modifications pour le passage à la boite hydraulique, le moteur-boite reprends sa place. Je le mets en route quelque secondes, il ne s’est pas fait prier.

A partir de là, fermeture du circuit d’eau, et là aussi pas mal de modifications. Vue la climatisation, je monte le gros radiateur des 23. Il en faut des pièces et penser à tout pour ne pas être bloqué. Ensuite, j’ai eu beaucoup de travail pour modifier le faisceau électrique, passage de la batterie de droite à gauche pour pouvoir poser le compresseur de climatisation. Je fait tout comme si Citroën avait monté tel quel ce break en 67, de la moindre vis, écrous de 7 large et tête de 12, tout est frappé du chevrons, rondelles à ailettes et plates toujours zinguées en blanc. Mais aussi pour le faisceau électrique, je passe les fils du compte-tour, de la climatisation, de l’alternateur sans régulateur séparé, exactement comme si c’était d’usine. La même chose pour le Jaeger, tout est réversible, et la moindre cosse conforme.

Remontage de la nouvelle planche de bord, qui a demandé bien des efforts, surtout la partie électrique. Ensuite, fermeture du circuit LHM avec pose du bocal LHM refait avec ces inscriptions authentiques. Mise en route du moteur avec l’antigel et le LHM. Pas de fuites LHM, les vitesses passent, mais beaucoup de réglages pour réussir à la faire embrayer. Comme tout semble aller, je continu à fond sur ma lancée, 12 heures certains jours de suite. Pose de la jupe et surtout des condenseurs de climatisation. J’ai volontairement monté les modèles Italiens, qui sont deux fois plus gros que les modèles Citroën. Mais il en faut des efforts pour tout percer, monter. Et la moindre vis est conforme, comme si Citroën l’avait monté d’usine en 67. Posée sur ses roues, réglages encore multiples et la voici qui roule, un petit galop d’essais très concluant.

En précisément 14 jours, j’ai pu faire tout ce travail, le moteur n’était pas prévu d’être refait du reste. Il reste tellement de travail encore, mais je suis satisfait de l’avancement, et surtout, tout fonctionne pour l’instant.

258 photos toutes commentées, et en prime, des vidéos sur ma chaine Youtube. ENJOY