Sep 02

NOUVEAU MOTEUR DS 23 AMÉLIORÉ POUR MA DSM.

Même si je semble connaitre la mécanique, je fait des erreurs de débutants. Après 4800 kilomètres de bons et loyaux services avec ma DSM bien transformée, j’ai eu un petit soucis de rien du tout, qui s’est soldé par une casse moteur. Un collier de durite d’eau se desserre…je m’en aperçois en voyant de l’eau couler sous la voiture. Je suis au parking de l’aéroport de Genève, tout juste revenue de Manchester pour le concert de mon groupe favoris Hall & Oates. Je n’ai aucun outil. Je resserre comme je peux avec une clé le collier, comme je tombe jamais en panne, je fini par négliger d’avoir quelques outils de secours dans chaque autos.. Je doit aller à 12 kilomètres de là et je trouverai un tournevis pour mieux serrer. Mal m’en a pris, immédiatement je prends l’autoroute, et je voit la température monter. Je sors à la première sortie… mais au ralentit, le voyant d’huile s’allume. J’ai compris, en 10 minutes et 12 kilomètres, le moteur a trop chauffé. Effectivement, j’ouvre le capot et la durite est carrément sortie, toute l’eau s’est échappée, sans qu’il n’y ai eu la moindre fumée, la moindre odeur de liquide de refroidissement car situé devant et dessous.. Incroyable, plus une goutte d’eau dans le circuit. Dépannage pour ramener la SM chez moi. Je suis bon pour revoir le moteur. Il démarre mais cale très rapidement, et ne redémarre plus. Manifestement les pistons se sont élargies à cause de la chaleur.

Mais j’avais rentré quelques mois plus tôt un DS 23 IE pour boite mécanique, autrement dit sans radiateur d’huile. Je m’étais déjà dit que si j’avais le courage, je devrait refaire ce 23 et le monter dans ma DSM, afin de voir s’il ne sera pas un peu plus puissant que le 21. C’est donc l’occasion rêvée. Je suis d’un naturel positif et il n’y a jamais de problème dans le vie. Je vais donc mettre à profit la casse moteur pour monter un 23 au lieu de ce 21. En prime, mon ami Flaminio me propose un arbre à came qui a été retaillé par un spécialiste pour donner plus de puissance à bas régime, le traitement pour compétition. Il parait que ça change pas mal la montée en puissance d’un moteur DS, que la puissance et plus disponible dés les bas régimes. Alors pourquoi pas, même si je ne suis pas un fou de vitesses, un peu plus de puissance dans cette DSM ne serait pas négligeable. En quelques jours, début mai 2019, je refait ce moteur 23. Mais depuis deux années, je rencontre des soucis de coussinets. Un moteur sur quatre que je refait, cogne des bielles au démarrage. Il y a un soucis de coussinets qui n’ont pas la côte exacte. Des amis professionnels de la DS ont aussi ce soucis. Et ce nouveau moteur 23 tape au démarrage. Je la mets de côté car l’été j’ai assez d’autos pour rouler. Mi-août 2019, je m’y remet. Cette fois, je vais utiliser la méthode du plastigage pour être sûr des jeux. Avoir un vilebrequin contrôlé par un spécialiste et monter des coussinets de la bonne cote n’est plus suffisant vu la qualité des pièces. Cette fois, le moteur ne tape plus. Je vais pouvoir l’essayer. Et de suite, la puissance n’a plus rien à voir, j’ai nettement plus de pèche avec ce moteur 23 arbre à came retaillé sans le compresseur Constantin, qu’avec l’ancien 21 compresseur enclenché. Pour l’instant je ne branche pas le compresseur car il faut roder le moteur. Je le mettrai en route après 1000 kilomètres. Mais la DSM avance vraiment très bien, une vraie puissance, je ne reconnait plus ma DSM. Finalement, ce n’est pas plus mal d’avoir cassé l’autre moteur car là, ce n’est plus la même auto, elle n’est plus du tout poussive et répond bien dés les bas régimes, surement grâce à cette arbre à came retaillé.

Puisque j’en suis à améliorer ma DSM, je profite de lui consacrer du temps pour des petits détails. Comme pour faire fonctionner aussi bien le manomètre de pression d’huile et le témoin d’huile, car les valeurs des sondes doubles modernes ne sont pas bonnes pour la DS. Et je voulais faire fonctionner la jauge de température d’huile de série sur la SM. Pour cela, il faut faire une dérivation supportant trois sondes. Rien n’est simple, je fait faire sur mesure une dérivation et finalement, tout fonctionne niveau instrumentations.

Après avoir roulé tout l’hivers 2019 au volant, le vrai défaut de la SM, c’est le chauffage trop peu puissant. Sur la SM, les aérateurs du milieu et des côtés ne sont que climatisés ou air ambiant. Le chauffage ne sort que pour le pare-brise et les pieds. C’est trop peu suffisant. Alors j’ai imaginé un chauffage additionnel……. Et j’y suis miraculeusement parvenu…sans pour autant que rien ne change dans l’habitacle a part un interrupteur, le chaud étant commandé par le robinet d’origine. ….et sous le capot, juste un moteur de ventilation en plus apparent au niveau du bloc de ventilation, le reste je l’ai encastré dans le bloc de ventilation d’origine. Ce qui fait que le silence reste de circonstances avec la soufflerie car le ventilateur reste situé dans le compartiment moteur. Maintenant, l’air chaud sort aussi bien des pieds et pare-brise, que des buses centrales et sur les côtés. Je je peux régler séparément ces paramètres. Encore mieux qu’une auto moderne. Et pour la climatisation, je peux encore plus augmenter le débit d’air avec le ventilateur additionnel du deuxième chauffage. ROYAL !!!!! C’est mon Chauffageothello 🙂 Cet hivers, je vais encore plus rouler avec….

Longue vie à nos passions….